Tout les pays possèdent leurs mœurs et leurs coutumes. En France, à défaut d’avoir un statut « officiel » ou bien encore une fédération, l’airsoft suscite quand même la curiosité et l’intérêt de ceux qui veulent bien s’y intéresser ne serait-ce qu’un peu.
L’Allemagne là dessus se révèle être à priori bien moins tolérante vis-à vis de tout ce qui touche aux armes et à l’armée. Pourtant, on a beau chercher, dans l’airsoft, on s’éloigne quand même du concept de l’armée. Il n’y a pas de grades, d’ordres, d’avancement, les joueurs sont équipés comme bon leurs semble et on ne risque pas notre vie. L’airsoft est apolitique, au même titre que le golf, ou même le football.
Pourtant, nos détracteurs qui sont, il faut bien l’admettre un poil frustré sont près à mettre tout les arguments les plus incohérents de leurs coté :
«l’airsoft c’est l’apologie de la guerre» : la guerre fait malheureusement partie de notre histoire et ce sont ces conflits du passé qui ont forgé le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui.
« l’airsoft c’est paramilitaire » : oui, avec des joueurs qui courent comme des tarés avec un pantalon CE, un tee-shirt noir et des baskets nikes tout en rafalant avec un pulse rifle tout droit sorti du meilleur des films de science-fiction. Je me demande ce qu’il y a de paramilitaire là dedans.
« l’airsoft, c’est pour les extrémistes » : dans l’airsoft, tout les horizons politiques restent dans la bagnole, sur le terrain, qu’on soit de droite ou de gauche, du nord ou du sud, peu importe…
Ce documentaire se sert de l’airsoft, des jeux-vidéos et du paintball pour appuyer sa démonstration contre la violence. A défaut de réfléchir vraiment sur ce que sont ces activités, il se permet de brosser un tableau erroné et très éloigné de la réalité de ce que sont ces hobbies qui nous sont cher.